Mon histoire

Ma naissance aux forceps.

Ma mère m’a dit que j’étais déformée, immonde.
Mon père voulait un garçon.
Bienvenue.
Je me suis sentie rejetée. Ni accueillie, ni acceptée.
J’ai pris le contre-pied en activant une croyance “sois forte ”qui a mobilisé en moi une énergie masculine et de résistance malgré mon côté câlin, doux et tendre.

Deux ans plus tard, mes parents sont partis une semaine en vacances au Liban et m’ont confié à mes grands-parents.

J’ai attendu leur retour tous les jours devant la porte, avec ma valise. Un déchirement. Un abandon. La blessure de ma vie. J’ai longtemps ressenti un vide, manque à combler au moment de l’éloignement d’un proche ou lors de moments difficiles. Mais bonne nouvelle : les failles sont les endroits d’où jaillit la lumière.
J’ai identifié la blessure, la côtoie, l’apprivoise.

À l’âge de 6 ans, ma mère a une rupture d’anévrisme.

Double choc émotionnel : j’ai été terrifiée par la peur de la mort et j’ai encore plus ressenti celle de l’abandon. Pour me protéger (je suis hypersensible), j’ai contrôlé inconsciemment ces émotions trop fortes pour moi ; ce qui des années plus tard a entravé ma relation à moi-même et aux autres en contrôlant tout. Grâce à un travail avec des thérapeutes, j’ai enlevé les différentes couches de protection psychologiques qui ne sont plus d’actualité. J’ai pu baisser petit à petit la garde, m’ouvrir à l’inconnu et laisser les autres être ce qu’ils sont.
Je me sens libérée et soulagée, en contact de nouveau avec ma sensibilité et mon cœur.

Mon activité de déléguée pharmaceutique pendant 15 ans.

Découverte du monde du travail dans un grand laboratoire. Je me suis aperçue que j’aimais relever les challenges, ce qui m’a fait vivre de beaux succès professionnels ! J’ai appris à être attentive aux demandes et aux besoins des autres et à leur écoute.
Mon principal atout était la confiance que j’inspirais et que me témoignaient mes clients.

Une séparation amoureuse.

Immense tristesse.
Je me suis retrouvée seule face à ma solitude avec toutes les peurs que cette séparation rappelait à ma mémoire.
J’ai appris l’autonomie affective et j’ai compris qu’avant d’aimer les autres et d’être aimée, l’important était de s’aimer.
J’ai depuis ce jour engagé une belle relation avec moi-même.

À la trentaine, ma mère décède.

Le chagrin, la douleur, le manque. Ineffable
Le vrai passage à l’âge adulte et vivre le deuil.
L’apprentissage de mon autonomie affective continue. J’ai pris conscience que j’étais ma propre béquille, et que je pouvais exister par moi-même. Avec le temps, la confiance en moi s’est renforcée.
Ces deuils psychologiques et réels m’ont permis de couper un cordon ombilical invisible.

La rencontre avec mon mari.

C’est suite à cette période difficile de ma vie que j’ai rencontré l’homme de ma vie (mon mari et père de mes 2 enfants) et la femme de ma vie (moi).
L’ouverture vers une autre vie loin de ma ville natale, l’amour, la joie, les retrouvailles avec la vie de couple.
L’accueil de la maturité.

Début du parcours de FIV.

Malgré le découragement et les up and down, j’ai su être persévérante et pugnace. Depuis j’utilise cette expérience pour aller jusqu’au bout de mes projets, je ne lâche rien. Et même en cas d’échecs, je ne me décourage pas : j’ai foi en moi et je continue mon chemin.
« Après la pluie, vient le beau temps... Encore faut-il ouvrir les volets ».

Naissance de mes enfants.

Le bonheur tant attendu. Etre mère m’a appris l’amour inconditionnel, le sens des responsabilités, la résistance et la patience. Et surtout m’a permis d’aborder les problèmes avec plus de recul. Je me suis rendu compte que je faisais peser sur les épaules de mes garçons les problèmes de mon passé et beaucoup trop d’attente. Maintenant, j’ose demander de l’aide quand j’ai un souci. J’accepte de ne pas être un parent et une femme parfaite. J’accepte mon imperfection. Ce travail sur moi-même a amélioré la vie de mes enfants et plus généralement notre vie de famille.
« Les escaliers se nettoient toujours par le haut ».

Le confinement.

Autre bonheur inattendu.
J’ai vécu le confinement avec mon mari et mes enfants à la campagne. Cet isolement m’a permis d’être au calme avec moi-même, en connexion avec ce que je voulais sincèrement vivre, un peu comme dans un état contemplatif.
Le confinement m’a donné une autorisation : prendre mon temps pour enfin imaginer et rêver ma vie. Après avoir été salariée et ensuite maman à temps plein, je me suis sentie prête à créer mon entreprise. Mon aptitude à écouter les autres, mon tempérament calme, ma sensibilité et mon côté rêveur m’ont dirigé vers l’hypnothérapie.
Après l’autonomie affective, l’autonomie professionnelle.

La formation Hypno / PNL.

Sentiment que ma décision est alignée sur mes valeurs et mon authenticité. Forte de mes formations en hypnothérapie, PNL et analyse transactionnelle, j’ai pris conscience que mon hypersensibilité était un atout dans ma pratique. Elle s’apparente à des petites antennes qui m’envoient des messages.

Le lancement de mon cabinet.

Peur de l’avenir et en même temps... excitée.
Je me vois et me sens “solide dans cette fragilité”.
J’utilise cet état quand mes clients apportent leurs problématiques dans mon cabinet. Tout ce que j’ai vécu, les émotions qui m’ont remuées et les forces que j’en ai tirées font que je peux les accompagner dans la découverte d’eux-mêmes et dans la résolution de leurs problèmes.

Malgré les résistances aux changements (car le chemin peut être long, difficile et douloureux) j’ai réussi à trouver mon alignement, ma verticalité qui me permettent d’être centrée sur l’autre, d’être centrée sur vous.

Car la présence et l’intention sont la clef de mes
rendez-vous avec vous.

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